Les lieux composant le Jardin d’Essai

Les lieux composant le Jardin d’Essai

Dès le début de l’aventure La Bonne Graine, et parce que c’est l’essence même de ce projet alliant passion et profession, nous avions créé un jardin d’essai afin de continuer à tester des nouvelles variétés.

Aujourd’hui, nous l’avons nettement agrandi, et ce que l’on nomme le Jardin d’Essai est en réalité composé de 3 zones distinctes mais géographiquement proches, autour du siège social de l’entreprise.

  1. les « casiers »

    Zone primitive et historique du Jardin d’Essai, créé au printemps 2012, nous avions souhaité créer un jardin légèrement surélevé, autant pour l’aspect esthétique et pratique que parce qu’en-dessous il y avait des drains qu’il ne fallait pas boucher.
    Inspiré du jardin en carré mais ne voulant pas faire comme tout le monde (c’est une constante chez le patron ! 🙂 ), nous sommes partis sur l’idée de rayons, tel des rayons de  soleil… :

    … dont le coeur serait composé de ce massif où trône une magnifique chèvre en topiaire :

    Les oeuvres de Jacques sont à découvrir ici : La vie en vert

    Ces casiers, d’une superficie totale de 100 m², sont construits avec du pin douglas non traité, naturellement imputrescible. Nous avons utilisé des sections rabotées sur 4 faces de 20 cm de haut et 5 cm de large, sur des longueurs oscillant de 2 à 5 mètres.
    Il fallait ensuite les remplir de terre, ce qui n’est pas une mince affaire car 100 m² X 20 cm de haut = 20 m!
    Nous avons trouvé de la terre végétale pour moitié et, pour l’autre moitié, du « vieux » terreau (composé de l’ensemble des séries de plantes non vendues et mis à composter en tas) chez un horticulteur local.
    Quelques milliers de pelletées plus tard, le résultat était plutôt concluant :

    Quelques années plus tard, et après l’ajout régulier de compost et autres matières organiques, la terre a été bien brassée par nos amis les vers de terre et sa souplesse nous permet de cultiver bon nombre de légumes-racines, entres autres.

  2. Les tunnels

    Le printemps suivant, 2013, a vu la construction d’un tunnel spécifiquement pour les plantes « frileuses », mais aussi pour le jardinier lassé de voir ses tomates se perdrent inexorablement suite aux attaques de mildiou. Ce tunnel a été doublé cette année avec le projet d’agrandissement du Jardin d’Essai.
    D’une longueur de 16 mètres par 6 mètres de large, il a été monté, comme son frère jumeau, par la société SVL (Serres du Val de Loire). Il est toujours très impressionnant de voir la vitesse de montage : 2 jours à 3 personnes, et le tour est joué !

    Nous voila donc désormais avec une surface couverte de 200 m² pour tester les aubergines, poivrons/piments et cornichons/concombres, pour le 1er tunnel et pour cette année, et tomates et pastèques/melons pour le second.
    Ca peut paraitre beaucoup mais, sur le papier, c’est déjà plein !

  3. Le potager-verger

    Initialement, nous parlions plutôt du « verger », pièce de terre de 700 m² où 150 m² était particulièrement allouée à la production et test des haricots (et parfois d’autres légumes), le reste étant… un verger ! 😉
    C’est ici que l’agrandissement du Jardin d’Essai (et la création de ce blog s’y rattachant) prend pleinement son sens. En effet, l’opportunité de racheter un terrain attenant d’une superficie de 1.500 m² va nous permettre de changer de dimension dans les tests de légumes d’extérieur et particulièrement cette année les cucurbitacées (courgettes, courges, patîssons, melons, etc.) et les choux. Rester en prairie depuis 5 ans, il y a tout à faire et nous vous narrerons l’ensemble des étapes dans de prochains articles.
    D’une taille honorable de 2.200 m², nous devrons désormais parlé du « potager-verger ».

  4. Conclusion

    2.200 m² de plein champ,
    + 200 m² couvert,
    + 100 m² de bonne terre légère
    = 1 Jardin d’Essai pour vous relater nos expériences ! 😀

7 commentaires Ajoutez le votre

  1. Patrice Besnard dit :

    Bravo ! Excellente initiative. Ce qui serait interessant serait d’ouvrir votre jardin d’essai, certains jours, à différentes époques de l’année, aux jardiniers amateurs. Cela se fait en Angleterre où les gens viennent pour apprendre , échanger les techniques..et pourquoi pas acheter graines et autres plants mis à disposition ces jours là.
    Cela n’existe pas à ma connaissance dans notre région ( et ailleurs ?).
    Le potager en carré , l’agro-bio , l’agro-foresterie, la permaculture ont le vent en poupe et attirent de + en + d’adeptes. Profitez-en, c’est peut-être le moment .
    Encore merci pour votre initiative.

    1. J’adore l’idée.
      Si la création du Jardin d’Essai est avant tout pour partager nos expériences, de nombreux avantages peuvent en découler. On avait effectivement envisager, d’ici quelques années, une ouverture à la presse et aux blogueurs, mais au public pourquoi pas ? On lance tout ça et on en reparle ? 😉 Mais l’idée est très bonne !

  2. GAUCHER dit :

    Bravo! j’adore!
    En temps qu’ancienne maraîchère et passionnée de plantes, je suis toujours intéressée par les expériences….Même si je ne peux plus faire un grand jardin . Je mettrais un bémol sur les hybrides F1….Mais bon!
    Belle aventure à tous!

    1. Bonjour Madame,
      Nous comprenons votre bémol et apprécions que nos clients aient des opinions.
      De notre côté, nous essayons de tout tester et de présenter nos résultats, sans idées préconçues. A chacun ensuite d’en sortir ce qui l’intérèsse.
      Et ça ne nous empêche pas non plus de penser individuellement… 😉

  3. labichedesbois dit :

    tres interessant d’avoir créé le blog !! a ce propos il serait enrichissant de montrer comment vous faites les choses et d’indiquer le prix de revient !! dans cette idée ma question est : combien coutent les planches que vous avez utilisé pour faire vos casiers ?
    en ces temps difficiles , il est important d’organiser ce que l’on veut faire dans un jardin et planifier le financement du materiel !! en tout cas , tres bonne idée , toute experience et savoir faire sont toujours bons à prendre !!

    1. Bonjour,
      Le prix de revient, difficile de vous le dire aujourd’hui car le projet date un peu dorénavant (2012), mais on va le relancer au verger, probablement cet automne si le temps et les finances nous le permettent. On fera un retour sur le blog.
      Nous avions acheté notre bois à une scierie locale : Scierie Rétif, ça vous donnera une idée. C’est pas forcément donné mais, 5 ans après, rien à en redire. Quelques erreurs de débutant mais rien en lien avec le bois Douglas, top pour ce genre de projet.
      Un petit conseil toutefois : ne pas utiliser des sections trop longues, qui se déforment. En effet, le bois va naturellement s’incurver vers le côté humide et plus la section est longue, plus cela se voit.

  4. je suis passé plusieurs fois devant le jardin d’ essai de Tigné et je n’ avais pas compris de quoi il s’ agissait, nous le découvrons ce soir et souhaitons en savoir plus car nous ne connaissons toujours pas « la maison mère  » nous sommes voisins : Martigné et commençons à travailler en permaculture (à petite échelle)

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