La plantation de l’ail, c’est facile !

L’ail dispose de deux périodes afin d’être semé : à l’automne et au printemps, en fonction de la variété que vous implanterez. Si l’ail rose se repique au printemps, l’ail d’automne est plutôt violet ou blanc et nécessite plus de temps pour finir son cycle mais sera souvent plus gros et plus goutûe. La plantation est assez facile mais voici quelques conseils pratiques.

L’ail ne se sème pas, il se multiplie à partir de caïeux qui sont des morceaux détachés de la gousse pour être ensuite repiqués individuellement. Alors, comment procède-t-on ? Comme une vidéo vaut mieux qu’un grand discours, en voici une :

Une fois que vos caïeux sont détachés, il vous faudra préparer votre sol. L’ail n’aimant pas, mais alors pas du tout, l’humidité, préférez-lui des terres légères et bien drainées, que vous ameublirez sur une vingtaine de centimètres à l’aide d’une fourche bêche. Il est inutile, voire même néfaste, d’ajouter de la matière organique fraiche à la plantation, l’ail se contentera de la fumure décomposée de l’année dernière.

Si votre sol ne convient pas, pas d’inquiétude, nous avons la solution, c’est la culture sur « billons », c’est à dire sur une petite butte qui permettra à votre pied d’ail de prendre de la hauteur ! 10 cm de haut sur une largeur de 20 cm suffira pour éviter tout pourrissement des bulbes et de vos pieds.

On plantera la pointe du caïeu vers le haut, sur le haut de votre butte, en les espaçant de 15 cm sur le rang et en créant un rang tous les 50 cm environ.

Inutile ensuite de tasser la terre, le léger arrosage que vous effectuerez à la plantation s’en chargera. Veillez ensuite à ne pas trop arroser pour ne pas détremper le sol, l’ail n’aime pas du tout, on vous l’a déja dit ! ?

Facile, non ?
Le seul point d’attention est le désherbage, au grand dam du jardinier. En effet, il est important de ne pas se laisser dépasser par les mauvaises herbes, car elles pourraient limiter la croissance de votre ail et apporter une humidité ambiante qui risquerait de faire pourrir vos bulbes. Dans ce cas, binez et arrachez les mauvaises herbes régulièrement tout au long de la culture.

La récolte se fera, pour l’ail d’automne comme pour celui de printemps, lorsque les feuilles auront complètement jaunies, pas avant juillet en général. Il est essentiel d’atteindre ce stade pour une meilleure conservation.

5 commentaires Ajoutez le votre

  1. Sandro dit :

    Commentaire très clair ! Je viens de planter quelques caïeux …pour faire un essai ,car j’habite une région froiiiide (en hiver seulement😁 ). J’ai bien suivi vos conseils et je croise les doigts car j’adooooore l’ail .

    1. Bonjour,
      Je ne sais pas où vous habitez mais c’est quand même tôt pour la plantation, les terrains sont très chauds et peuvent « échauffés » vos caïeux fraichement plantés, au risque qu’ils ne démarrent pas. L’idéal est d’attendre la fin septembre et le retour des pluies. Nous en proposerons sur le site Internet de La Bonne Graine sous 10-15 jours, si jamais votre premier essai rate par trop grand précocité, vous savez où en trouver ! 🙂

  2. Sandro dit :

    …et je mets votre site dans mes favoris ,bien entendu !

  3. tektek dit :

    Bonjour, je viens de recevoir l’aïl rose. J’attends la bonne Lune et je vais certainement en profiter pour ameublir et aérer l’emplacement. Mais, il y a un mais : Je n’arrive pas à me décider si butte ou pas butte. Les Landes sont douces mais relativement humides l’hiver, avec effectivement un sol poreux, lessivable, sujet à la battance et au tassement.

    1. Le Jardin d'Essai dit :

      Testez les deux et faites-nous un retour d’expérience à la récolte, savoir ce qui a le mieux marché dans votre région 🙂

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